09/02/2012

430. "Je ne puis comparer mon mal"

Je ne puis comparer mon mal
A la douleur d’Yseult; ma tête
N’a pas sur son rêve animal
Cette blonde et molle tempête.

Mais forte, et prolongeant le temps
Que l’on met à périr d’ivresse,
Dans un chant qui renaît sans cesse,
Je meurs pour toi comme Tristan.